Confinés chez nous sans manquer de rien, dans nos pays occidentaux bien équipés, nous ressentons aujourd’hui ce que la majorité des humains vivent au quotidien.
En Afrique, en Inde et dans de larges régions du monde, un besoin de réanimation signifie la plupart du temps la mort. Dans d’autres pays encore, confinés avec peu à manger, ce n’est pas le journal télévisé qui annonce les morts mais le bruit des bombes au dehors.
Cette crise grave qui emportera pour certains d’entre-nous un papy, une mamie, un papa ou une maman, est aussi porteuse d’un message d’espoir. L’espoir d’une prise de conscience, d’une reconnexion avec l’essentiel.
Espérons que quand nous sortirons, beaucoup comprendront mieux pourquoi certains fuient la guerre, la famine, le paludisme, ebola ou la tuberculose et qu’ils apprendront à les accueillir avec bienveillance dans nos contrées privilégiées.
Espérons que le stade de la course à la consommation se vide au profit de celui de la course contre le changement climatique. Nous voyons aujourd’hui que le politique peut prendre des mesures qu’on croyait impossibles. Laissons mourir l’aviation et faisons renaître les secteurs essentiels : la santé, le maraîchage, l’industrie des masques lavables et du papier toilette réutilisable.
Espérons que le centre du monde qu’on appelle aujourd’hui euro, dollar ou profit soit relocalisé autour d’initiatives citoyennes ayant pour but vivre, aimer et préserver.
Pendant ce confinement, sauvez des vies, restez chez vous.
Après le confinement, sauvez des vies, sortez à pied ou à vélo, créez des cycles, achetez l’essentiel en local et faites vous plaisir en consommant le bonheur d’être ensemble et de préserver notre belle planète pour l’offrir à vos enfants.