Cette philosophie s’appuie sur une règle primordiale: il faut adapter en permanence l’habillement pour transpirer le moins possible. Transpirer fait perdre de l’eau, ça mouille les vêtements, quand on s’arrête on a froid, et en plus on sent mauvais!

Il faut adapter la technique de l’oignon suivant les conditions pour faire barrière à nos ennemis du monde extérieur: le froid, le vent, l’humidité. Je me suis donc baladé avec un ensemble de veste permettant de faire face à tous les temps de -10°C au repos à 20°C avec un vent de dingue et de la pluie pendant l’effort (bon courage pour limiter la transpiration):

T-shirt respirant manche courte ou thermique manche longue suivant la température.

-Pour le t-shirt la laine de mérinos est une bonne idée pour limiter les odeurs et s’adapter au chaud comme au froid, par contre ça se détend au bout d’un moment.

-Pour le manche longue, Decathlon fait de bon produits en synthétique près du corps.

-Vent pendant l’effort et température moyenne (entre 5° et 20°):

une veste simple membrane windstopper qui ne fait que couper le vent en restant super légère niveau thermique (la mienne est une Mammut verte qui a 5 ans mais je crois que le modèle n’existe plus)

-Le soir, ou en effort s’il fait vraiment froid:

une veste softshell qui est coupe-vent et déperlante (ça va s’il tombe quelques gouttes) intérieur en genre polaire un peu chaud avec zip de ventilation sous les bras (j’ai une Mammut que j’ai payé 250€, mais j’ai utilisé le modèle de Decathlon à 60€ pendant des années et j’ai été complètement satisfait, peut-être même encore plus que la Mammut)

-En cas de grand froid, au repos:

une veste en duvet légère, la mienne est une Rab Microlight Alpine qui a bien fait le job à -15°C au repos et avec du vent et dans des situations très froides, encore une fois c’est juste un exemple

Pluie et vent extrêmes:

Parfois utilisée seule s’il fait chaud (intérêt d’avoir alors des aérations sous les bras, même si le risque de fuites est alors amplifié…). Difficile d’avoir quelque chose qui soit à la fois imperméable et respirant.

Attention au choix des tailles, cette dernière couche doit par exemple passer au dessus de la veste en duvet.

Niveau coloris, je choisi souvent le noir pour récupérer un maximum de chaleur et parce que c’est moins salissant. Pour la visibilité à vélo, si j’ai envie d’être visible j’ajoute un gilet jaune bien moche et bien visible.

La couche imperméable a forcément une capuche

Pour la softshell et le duvet, il faut garder à l’esprit que l’on perd environ 30% de la chaleur par la tête, l’ajout d’une capuche fait donc vraiment la différence en cas de froid. Le coup et la nuque seront aussi mieux protégés qu’avec un bonnet. Par contre, la version avec capuche sera plus lourde… toute une histoire de compromis 😉